J’ai raconté l’autre jour que j’avais mis dans un sac la tête coupée de la défunte Présidente du Conseil italien : un de ces actes stupides que nous commettons et que l’on doit par la suite raisonnablement légitimer, afin de lui donner cet éternel sens que réclame l’humanité. Certes, j’avais des excuses, la morte s’était réveillée, brisait son cercueil, la police tirait, déracinait ses membres, mais pourquoi avais-je récupéré sa tête ? D’autant plus que son visage, dans le sac, prenait l’apparence de divers dirigeants actuels, Trump, Erdogan, et maintenant Xi Jinping ! Me balader avec la tête coupée du Président chinois pouvait avoir de lourdes conséquences pour ma vie, ma mort, et n’importe quel imbécile se serait vite débarrassé de ce fardeau qui ne pourrait que le culpabiliser. Mais je...
Vilaines Pensées 180 : La tête dans le sac (2)
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