blog de François Coupry

Vilaines Pensées 211 : L’arroseur arrosé

V

Ça devait arriver : à force de répéter que le langage noie forcément la réalité, et que la vérité est impossible à cerner, et que les récits ne peuvent que mentir, pour une fois que j’écris, dans ma dernière Vilaine Pensée, tout à coup quelque chose d’hélas exact, beaucoup de lecteurs n’y ont vu qu’une pirouette finale, un effet de style, un procédé presque de mauvais goût. Mais cette distance n’était-elle pas secrètement mon but, afin de masquer, travestir un réel trop dur, inadmissible ? Si je vous racontais comment j’ai été mangé par un lion, ce serait plus simple à dire, à lire.

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