blog de François Coupry

Archivesoctobre 2020

Vilaines Pensées 253 : Paroles de Tengo-san (10)

V

Je vous ai déjà parlé des milliards de milliards de ficelles, de cordes, telles d’infinies toiles d’araignées, que nous les chiens nous voyons et qui enchaînent, entrainent les corps humains comme des marionnettes. Si les crustacés, les langoustes, y remarquent des fantômes, des cadavres-vivants familiaux qui se baladent dans leurs boyaux, ces marionnettes ficelées sont surtout manipulées par les âmes mortes, les Esprits transparents : c’est ce que les chats, et uniquement eux, perçoivent, paraît-il, précisément. Ainsi, Lady William est tiraillée dans tous les sens par des myriades d’âmes invisibles, immortelles, qui l’entrainent aujourd’hui à prendre sa voiture, se rendre au bureau de tabac afin de se remettre à fumer, acte soi-disant nocif qu’elle s’interdisait depuis des années. Ainsi...

Vilaines Pensées 252 : Paroles de Tengo-san (9)

V

Nous, les animaux, entre familles, diverses espèces, sans cesse nous (combattons ?) (tentons de subsister ?), mais on nous serine que chez le bel humain, cet être qui serait déterminé pour atteindre une perfection, l’harmonie règnerait, la fraternité, l’union (royale ?) (républicaine ?), la beauté sublime et progressiste du vivre-ensemble ! Alors, nous les bêtes, nous rigolons : entre meutes humaines, clans, cultures, il y a autant de guerres de concurrence et d’hégémonie que chez nous, et si l’on compte bien il n’y a pas un seul pays aujourd’hui qui ne soit en conflit avec ses voisins, le reste du monde, bombes qui déchiquettent. Ce n’est un secret pour personne, même pour les psychanalystes, que les enfants des hommes veulent assassiner leurs parents, ce que, nous les bêtes...

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